La menace d’une guerre peut faire monter ou descendre le prix du pétrole, qui encore conditionne le monde ; tout comme un virus, invisible à l’œil nu, peut paralyser l’économie mondiale. Chaque année, la faim décime 7 millions d’êtres humains et personne ne s’en inquiète outre mesure. Sans compter la pollution de l’air, la fonte des glaciers et le changement climatique qui engendrent des maladies, tandis que la déforestation s’amplifie toujours… etc. Quelque chose ne tourne pas rond.

Personne ne sait comment changer de cap. Si les usines qui polluent s’arrêtaient de produire, cela entraînerait une récession économique, une perte d’emplois et les Etats s’appauvriraient. L’une des industries qui crée le plus d’emplois tout en étant la plus rentable est celle de l’armement, favorisant la guerre. Navires, avions, missiles, drones, munitions, uniformes, bombes atomiques, surveillance, Internet, satellites & plus de mille autres pièces complémentaires. Qui peut prendre la décision d’y mettre un terme ? Personne !

L’Homme est parvenu à un état de développement scientifique et technologique inimaginable 50 auparavant. Tout ce progrès qui devait nous apporter une vie plus agréable, entraîne un changement climatique. Certains le nient encore, tout en constatant déjà ses conséquences. Les glaciers fondent… Bien, nous construirons une autoroute qui traverse les pôles !… Face à la déforestation ? Nous élèverons plus de bétail !…

L’Humanité a avancé au rythme de la guerre qui résolvait en partie les problèmes socio-économiques.Pourtant, aujourd’hui nous sommes obligés de changer de fonctionnement pour continuer à avancer. A l’école, si le plus fort commandait, dans la vie c’est le plus intelligent qui vit le mieux. Pas forcément celui qui a le plus d’argent, ni celui qui n’en a pas. Alors, le moment semble être venu de faire appel à notre intelligence et de ne pas se laisser entraîner dans un suicide collectif.

Roman Gomez

Roman Gomez

Directeur de la publication El Café Latino