Crédits : Carmen Morales

Né à Ayacucho au Pérou, Maximiliano Duran est, à l’origine mathématicien. À sa retraite, il suit des études de linguistique et obtient un doctorat grâce à sa thèse consacrée à la langue quechua à l’université de Besançon en mars 2017 à l’âge de 74 ans.

Il parle couramment six langues : quechua (langue maternelle), espagnol (deuxième langue maternelle), anglais, français, italien, portugais, et a des notions d’allemand et de Russe. Dans sa carrière scientifique, il a obtenu trois Prix de l’Innovation chez la Lyonnaise des Eaux 1985-1998 dans les techniques d’Intelligence Artificielle : Systèmes experts, Réseaux des neurones, et la Vision artificielle.

Depuis 1991, il a organisé et donné des cours de quechua à Paris et a commencé à écrire un dictionnaire quechua-français-quechua en format électronique. Ce dernier contient plus de 40 000 entrées trilingues (français>quechua et espagnol>quechua).

Durant les cinq dernières années, il a publié huit articles sur la linguistique quechua dans diverses revues scientifiques, telles que : Cambridge Scholars Publishing, Communications in Computer and Information Sciences, Springer. Il a également publié plusieurs ouvrages sur le quechua orientés au grand public tels que : Parlons Quechua, Paris (2003), Dictionnaire Français Quechua, fruit de plus de vingt ans de travaux lexicographiques, Quechua-Français (2009) contenant plus de 6000 entrées, élargie récemment avec près de 12 000 entrées, ou « Hablemos Quechua » (2004) à Lima, Pérou.

Enfin, en 2010, de concert avec sa femme, Carmen Morales, ils fondent une chorale de quechua qui aujourd’hui, porte le nom de « La chorale quechua de Paris ». À la suite de cela, il publie le premier chansonnier trilingue Français-Espagnol-Quechua contenant 75 chansons du répertoire international à Paris. Le volume II de ce chansonnier nommé   « Runasimipi Taiukuna », contient cent cinquante chansons du répertoire latino-américain, français, italien, et portugais traduit en quechua et sorti, en mars 2019.

Le quechua et Maximiliano Duran le polyglotte

Crédits : Carmen Morales

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Journaliste